
Un peu d’histoire, du passé jusqu’aujourd’hui
“De Kienstee” est classée parmi une des plus vieilles fermes de notre région. Elle a été fondée en 1660. Appartenant, à l’origine, à la famille “Kien et après à la famille “Gitters” (originaire de Middelburg et liée aux “Kien”).
En 1803 le premier Cammaert s’est installé à la ferme et ils se sont succédés jusqu’aujourdh’ui. La ferme a su resister aux épreuves des deux guerres mondiales.
Pendant la grande guerre un avion allemand y a dû atterrir. Actuellement on en prendrait une photo mais nous disposons toujours d’une peinture faisant preuve de ce fait.
Pendant la deuxième guerre mondiale la grande grange a été brûlée par les alliés canadiens. Ils pensaient que l ‘ennemi allemand s’y cachait. La grange a été reconstruite, un peu plus petite et sans toit de chaume.
Autrefois la ferme était entourée d’ un rampart. La seule entrée constituait alors un vrai pont. La ferme était entourée de prés, le verger se situait derrière la maison. A cette époque on vivait encore uniquement de l’élevage et de l’agriculture. Des chevaux labouraient la terre.
Mais les temps changent. Aujourd’hui notre “enterprise” s’oriente entièrement sur l’agriculture. Le labeur des nombreuses domestiques a été remlacé par celui des tracteurs et des machines ayant plus de cvs que les chevaux d’autrefois. Actuellement mon mari et mon beau- père dirigent la ferme.
Chambres d'hôtes
Depuis 2000 on y a ajouté les chambres d’hôte. Tout a commencé dans la Voûte. En 2004 on a aggrandi notre capacité. Une ancienne baraque, “Karnhuis” (à baratter le lait) et “bakhuis”( à four de pain) a été remplacée par un logement tout neuf “vieux style” couvrant 3 chambres. En 2005 la première chambre était prête. Les autres suivaient bientôt.
La ferme ajourd’hui
Le terrain actuel couvre environ 83 hectares.
Nos produits:
- Les pommes de terre à consommation (des frites)
- Le blé: à la sémence, à la pâtisserie, à nourrir
- L’ogre: à la sémence, à nourrir ou à brasser.
- La graine de graminées: plusieurs sortes (destinée aux terrains de foot, gazons, accotements, prés)
- Les betteraves sucrières
- Les oignons
- Le lin: filasses (à la production de toile) et graines de lin (pour faire de l’huile)
Mon mari et ma fille travaillent la terre eux-mêmes, avec leurs propres machines.
Pendant la récolte des oignons, du lin, ou des betteraves un travailleur agricole saisonnier les supporte. Après la récolte on prépare la terre pour la prochaine saison. On sort la charrue, la herse, la machine à semer. Il ne faut pas oublier que les bénéfits de ce genre de travail dépendent pour une très grande partie des conditions météoroloqiques. C’est comme si on travaille dans une grande usine de plein air, comme tapissier de l’écorce terrestre.